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L’Asie, quels sont ses problèmes à l’avenir ? Asia, how is it facing the future ?

lundi 23 août 2021, par Yves

L’Asie, quels sont ses problèmes d’avenir ? Là comme ailleurs, les comportements individuels sont une clé comme le montrent nombre d’exemples.
Asia, how will it face the future ? Like anywhere, individiual behaviors are key as many examples show.

L’Asie : quels sont ses problèmes d’avenir ?

L’auteur de ces lignes aimerait tant reprendre la route de l’Asie, qu’elle soit du Sud-Est, d’Extrême-Orient ou du Sud, et pourquoi pas découvrir des pays qu’il n’a jamais visités.> Mais il faut être raisonnable : la Covid est encore là, être vacciné n’est pas une garantie absolue, il est donc préférable de patienter encore d’autant qu’il fait chaud et qu’il y a beaucoup de touristes même si ce ne sont pas les mêmes qu’auparavant.> Alors, cet article est consacré à quelques transformations qui affectent le monde, en particulier l’Asie mais aussi d’autres pays plus avancés.> La crise sanitaire a, je l’espère, accéléré ces évolutions mais tout est affaire de comportements locaux voire individuels.

> La cause de ces évolutions est bien connue, c’est le réchauffement climatique. À vrai dire, celui-ci a bon dos car souvent, c’est la faute des humains si des catastrophes se produisent, des accidents climatiques, comme celui qui a eu lieu au Japon, précisément à Atami connue pour ses bains chauds (onsen) et donc objet de spéculation touristique. N’est-ce pas précisément la recherche inconsidérée du profit qui est coupable de cette catastrophe (150 maisons et bâtiments détruits, 18 morts) ?
Pour rester en Asie, la rupture d’un barrage à Attapeu (Sud du Laos) qui a officiellement tué 29 personnes et fait 1100 « disparus » en 2018 n’est-elle pas due aux mêmes causes ?
Bien sûr, on peut se rassurer en se disant que les pluies ont toujours été abondantes au Japon et ailleurs ainsi que les « disparitions ».

Tout récemment, des pluies diluviennes ont fait officiellement (au 16 juin) 26 morts et 28 disparus dans deux provinces différentes du Népal et ce 21 juillet au moins 7 disparus et un nombre encore indéterminé le 22 juillet au Laos. Non, ce ne sont pas des faits divers, c’est bien le signe que quelque chose est déréglé ou pas traité dans ces pays pauvres .

Les médias occidentaux regardent plus volontiers ce qui s’est passé en Allemagne, Belgique et Pays-Bas, qui est attribué au réchauffement climatique même si celui-ci n’en est pas seul responsable. Cela pourrait être dit de toutes les catastrophes « naturelles », particulièrement nombreuses en Asie, qui n’en ont en fait que le nom : où le Souverain est-il mort de faim ? Quand la cause d’un désastre est réellement naturelle -séismes, éruptions volcaniques etc. - le degré de préparation à ses effets est décisif.

Ainsi le tsunami qui a dévasté l’Ocean indien le 26/12/2004 faisant jusqu’à 250 000 morts, surtout en Indonésie mais aussi officiellement 5400 en Thaïlande, n’avait de naturelle que son origine mais que dire des réactions à ses effets ? On sait qu’une Thaïlandaise qui n’avait pas oublié les tsunamis précédents s’est sauvé la vie en montant suffisamment haut sur la falaise. Quant aux nombreuses victimes touristiques, fallait-il construire pour elles des hôtels rémunérateurs et mortels ?

De même, le séisme qui a provoqué la castrophe nucléaire de Fukushima le 11/3/2011 n’a tué dans l’agglomération tokyoïtequ’une personne malgré sa rare violence  : les bâtiments ont résisté. Le tsunami qui a suivi n’avait pas été prévu et c’est une erreur humaine collective qui en est la cause. Quant à la catastrophe nucléaire qui a suivi, le pouvoir fait tout pour qu’on n’en connaisse jamais le bilan exact.

Un deuxième changement, moins visible mais à l’œuvre depuis des décennies, est la prise de conscience surtout par des jeunes qu’il faut cesser de considérer la nature comme un ennemi à vaincre mais plutôt comme un animal qu’il s’agit de dompter sans forcément le mettre en cage.
C’est là où ne pouvoir aller sur place est le plus frustrant car c’est localement que de nombreuses expériences sont en cours, l’information circule souvent dans des langues qu’on ne peut lire. Dans un continent développé comme celui où vit l’auteur, nombreux sont ceux qui se sont enracinés ou qui ont toujours vécu là mais recherchent des modalités de production différentes : alimentaire bien sûr mais aussi énergétique et en fait concernant tout ce qui est consommé. L’idée est d’être sobre, de tirer parti du progrès technique non seulement en envoyant des vaisseaux dans l’espace mais aussi en bénéficiant de leurs retombées utiles (qui se passerait aujourd’hui des transmissions quasi instantanées d’informations et des prévisions météo toujours plus précises qu’elles permettent ?).

Un troisième changement, encore plus contrasté, est celui qui pourrait déboucher sur une société moins dure à l’égard de ceux qui ont des difficultés à y trouver leur place. Les causes en sont bien connues - pauvreté, discriminations, handicaps, solitude, etc. En revanche, leur issue peut aussi bien être le fascisme que la réconciliation de l’humanité (certains préfèreraient son élimination) et on ne sait bien sûr où va se placer le curseur.
Inutile de philosopher, d’autres le font bien mieux depuis que la parole existe. Ce qui compte, n’est-ce pas ce qui se fait ?
Peut-être le lecteur voudra-t-il plus que de coutume réagir, contester ou apporter des exemples ? L’auteur ne s’est guère préoccupé de dates et regarder la mer est sans doute plus adapté à la saison. Merci en tout cas d’avoir lu ces quelques lignes.

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yves carmona2021-08-23T17:23:00yc

Covid is here but is not everything.



I would like so much to get back on the road to Asia or visit - why not - other places . But one has to be reasonable, Covid is still here, vaccination is not an absolute guarantee so it’s better to be patient, the more so because the weather is still hot and tourists are in numbers even if they are not the same as before.

So this article is still dedicated to a few changes which affect the world, including Asian countries and also more advanced countries.

Sanitary crisis has made it worse but it is more about local and even personal behaviour.

The cause of this change is greenhouse gases, but they make an easy scapegoat since many accidents involve human decisions like the one which happened recently in Atami, well known for its “onsen” and therefore a target for tourism speculation. Isn’t easy money the reason for an excavation which killed 18 people and destroyed 150 houses and buildings ?

In Asia as well, aren’t 29 fatalities and 1100 « missing » in 2018 in Attapeu (Southern Laos) after the breakdown of a dam due to the same causes ? Of course, it always rained a lot in Japan and elsewhere and “disapperances” as well.

Recently (June 16), pouring rain in Nepal killed offcially 26 people, 28 were missing and the same happened in Laos in July 21 where 22 died and at least 7 went missing. These are not miscellaneous stories, they show something is wrong or not treated well in developing countries.

Western medias are more likely to tell what happened in Germany, Belgium and Netherlands, which is also assigned to climate change, even when it is not the sole responsible. The same could be told about all “natural” events, including in Asia, which are actually not natural at all : where did the Sovereign starve to death ? When a disaster is really natural – earthquakes, volcanic eruptions, etc. – the level of preparation makes the difference.

This is how the tsunami which wreacked havoc around the Indian Ocean on 26/12/2004 with as many as 250 000 fatalities, most of them in Indonesia but also officially 5400 in Thailand, was natural only in its origin, but what can be said about its effects ? As it is well known, a Thai lady who didn’t forget previous tsunamis saved her life by going up the hill. And as concerns many tourist victims, was it a good thing to build for them expansive and deadly hotels ?

Samely, the Fukushima accident was provoked by an earthquake which killed in Tokyo urban area only one person although it was utmostly violent : buildings stood up. The tsunami which followed was the result of a collective under estimation. As for the nuclear disaster which followed, the central power makes all efforts for its exact toll never to be known.

A second less visible change but at work for decades is the growing feeling mostly among youths that nature shouldn’t be seen only as an enemy to fight but rather as an animal to tame and not to put in a cage.

That is the case in point where not to be able to be on the ground is frustrating since many experiences take place locally and the information is often in langugages which are not understood. In a developed continent like the one I live in, many people who have planted their roots or have lived there since they were born try to find different ways to produce food but also energy and in fact any consumer good. The idea is to be sober , to take the most of technical breakthrough, not only by sending people in the space but also to benefit useful outcomes. Who would like today to live without immediate transmission of informations or more and more accurate weather forecast ?

A third change, still more contrasting, is the one which could lead to a less harsh society towards those who have difficulties to fit in. Causes are well known : poverty, discriminations, handicaps, lonileliness, etc. It could lead to facsism as well as a reconciliation of humankind (some would prefer its elimination) and nobody knows where the slider will stop.

It is pointless to get philosophical, others do it better with words. Don’t deeds matter more ?

Maybe the reader will be willing to react against these lines or to provide examples ? I was not concerned so much with the season and it may be more adapted to look at the sea.