Macron, M’bappé, même combat.

L’espace d’une semaine, j’ai été l’homme le plus populaire de Katmandou.

L’an dernier, tout le monde me félicitait de l’élection de Macron, cette année ce fut la victoire des Bleus et du phénomène M’Bappé, comme si c’était moi le buteur !

Il faut dire que toute la ville a vécu au rythme des matches visionnés dans l’excitation des projections collectives. Pour l’équipe de France, le restaurant "Belleville" en a été le lieu de référence, sauf pour la finale dont nous avons organisé une projection dans le plus grand hôtel de Katmandou avec buffet gastronomique et champagne recyclé du 14 juillet, célébré la veille dans le même lieu.
Tous ceux (400 cette année) qui venaient me saluer pour l’occasion me disaient souhaiter notre victoire, certains sans doute à regret car l’Angleterre garde une place de choix dans le coeur de beaucoup de Népalais.
Il n’y eut pas jusqu’au vice-président, habituel hôte d’honneur de toutes les fêtes nationales, qui ne m’eût demandé d’où venait M’Bappé...

Alors, en clôture d’une semaine sanglante pour mon tour de taille, la soirée du 15 juillet, notre dernière au Népal et ma dernière en tant qu’ambassadeur, a fait figure d’apothéose.
Nous sommes arrivés le soir du 16 à Paris sur les talons de l’équipe de France dont les images triomphales sont encore sur tous les écrans.
Ainsi, notre liesse collective des 14 et 15 juillet adoucit un peu la tristesse de devoir se séparer de tant de Népalais et autres amis du Népal et, pour moi, la fin d’une carrière saluée en ces termes par un ami qui me voulait du bien :
      
OUF, UN REBELLE S’EN VA !