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La COP26 et l’énergie, tenter d’y voir clair. Et la COP 26, qu’est-ce que c’est ? /COP26 and energy, let’s try to be clear. And COP26, what is it ?

dimanche 5 décembre 2021, par Yves

On a tout dit et le contraire de tout à propos de la COP 26, événement énorme où chacun peut trouver ce qu’il veut selon ses présupposés idéologiques. Le bilan est plus nuancé que ce qui en a été dit.
Everything and the opposite have been told about COP26, a huge event so that anybody can conclude what he/she wants according to ideological prejudices. The assessment should be more nuanced than what was told.

La COP 26 et l’énergie, tenter d’y voir clair. La COP 26, qu’est-ce que c’est ?

Dans un monde de plus en plus pollué, ce n’est pas facile d’y voir clair et cet article s’y attaque, sans oublier que le risque du réchauffement trouve son origine et trouvera peut-être sa solution en Asie pour une grande part.

Pour tenter de faire court, l’auteur de ces lignes les concentre sur ses commentaires et renvoie pour l’analyse des faits principalement à trois notes d’organismes francophones qui font autorité : l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI) :

Quel bilan tirer de la COP 26 de Glasgow ?

Voici le lien et le résumé du rapport du RTE

Futurs énergétiques 2050 rapport du rte

Think tank « Terra nova »

https://tnova.fr/ecologie/transition-energetique/flambee-des-prix-de-lenergie-limiter-nos-vulnerabilites/

  • COMMENTAIRES
    Plutôt que de parler comme certains deréchauffement, le terme approprié serait plutôt celui d’accidents climatiques.

L’atténuation, ce sont les mesures annoncées pour réduire la pollution par le CO2, un des responsables principaux de l’émission de gaz polluants, mais le plus polluant, contrairement à ce qu’on pourrait croire, vient de feux de bois en plein air interdits depuis 2011.

Les négociationsofficielles ont réuni quelque 20 000 personnes, les non-officielles sont littéralement innombrables.

  • Le chapitre ’Finances’montre que les pays pauvres ne sont pas satisfaits de ce que les riches ont consacré à la lutte contre la pollution, notamment par transferts de technologie.
  • Le point ’marchés du carbone’est particulièrement technique. Il signifie en termes simples qu’il ne suffit pas de racheter la pollution en payant des pays où la pollution est faible mais qu’il faut réduire la pollution elle-même.
  • L’adaptationconsiste à s’adapter à une pollution plus importante. Construira-t-on des murs pour contenir la hausse des océans en espérant qu’ils résisteront mieux que ceux censés empêcher la catastrophe nucléaire de Fukushima ?
  • On a à peine envie de commenter les’pertes et dommages’ : croit-on que quelques millions suffiront ?
  • Economie réelle : la présidence britannique a fait un effort particulier mais son caractère publicitaire aux mains d’un premier ministre journaliste avant d’être homme politique nourrit les doutes sur soneffectivité.
  • Les mêmesdoutessont permis quand on constate que Washington a remis au lendemain de la conférence l’annonce de permis d’exploiter de gros gisements d’hydrocarbures.
  • L’Asie est très présente dans ce document,qu’elle soit victime comme le Bangla Desh ou responsable promettant de lutter contre la pollution comme l’Idonésie et les Philippines. Et surtout, c’est encore l’accord entre les deux plus gros pollueurs, la Chine et les Etats-Unis, qui a permis d’aller de l’avant.
  • Car le document signaletrois 
    avancées, la plus importante étant celle qui annonce pour 2030 un objectif majeur de réduction des gaz à effet de serre (GES), la deuxième plus symbolique désigne les combustibles fossiles comme principaux responsables de leur émission et la troisième portant de manière plus exigeante sur le marché du carbone.
  • Reste évidemment à concrétiser ces annonces et la précédente COP a montré qu’il pouvait y avoir un écart plus ou moins important entre celles-ci et la réalité. L’IDDRI espère que la COP27 de Sharm-El Cheikh permettra d’aller plus loin dans la mise en oeuvre.
  • En résumé dit l’IDDRI, ’la COP 26 a réalisé des progrès sur toutes les questions clés que nous avions posées avant la COP 26 pour évaluer son succès,même si les engagements doivent maintenant être renforcés, mis en œuvre intégralement et dans les délais pour tenir leurs promesses.’
  • On est donc à mi-chemin entre un discourscatastrophisteniant à la COP23 tout résultat et lenégationnismequi rejette toute relation entre l’humanité et la pollution.
    et l’énergie, que vient-elle faire avec la COP26 ?
    D’abord, ellespartagent l’actualité, durablement pour cette dernière dont la rareté relative n’a pas fini de se faite sentir.

En effet, ce que montre lerapport du RTE, un recours croissant à l’électricité augmentera le besoin de sa production donc, pour les pays concernés, aux centrales nucléaires et pour les autres à une pollution venue d’ailleurs. L’exemple peut être trouvé en RFA qui recourt à l’électricitéd’origine nucléaireproduite en France.
L’affaire Nord Stream en est également une conséquence, car il s’agit à travers un projet engagé en 1997 et surtout dans son gazoduc Nord Stream 2 de faire sentir le poids de la Russie dans la production d’énergies fossiles.
Les échangesliés à la pollutionsont innombrables. Singapour subit les feux de brousse malaisien et indonésien, le Japon les vents de sable chinois et le Népal les répercussions sur son ciel de l’obscurcissement de villes indiennes.
Nous n’avons qu’une terre dit-on et ces exemples l’illustrent.
Ce sont évidemment lespays pauvresqui paient le prixle plus lourd, en particulier ceux qui sont menacés dedisparitionpar la montée des océans et des fleuves.
Enfin, la pollution de l’air n’est qu’un aspect des atteintes à l’environnement.Deux autres font l’objet de conventions : la biodiversité que tente de protégerla CITESdepuis la convention de Washington en 1973 et la lutte contre ladésertificationmenée par l’ONU depuis la Convention de 1994. Mais bien des sources de pollution sont en attente de convention comme lesplastiquesdont la prolifération affecte les fonds marins.

De tout cela, on peut conclure qu’il n’y a rien à faire car c’est déjà trop tard ou, c’est le parti pris de l’auteur de ces lignes, se dire que chacun est responsable et cela va de l’extinction de lumières électriques inutiles à la marche quand la voiture peut être laissée au garage.
Dérisoire ?